Malgré les avertissements explicites de General Motors – y compris l’annulation des garanties de revente dans les 12 mois – la première vague de Chevrolet Corvette ZR1 et ZR1X 2025 est retournée pour des profits substantiels. La demande pour ces véhicules haute performance reste si intense que les acheteurs paient volontiers des primes dépassant largement le PDSF, même avec le risque de perdre la couverture d’usine.
Le marché défie la politique de rétention de GM
GM a tenté de freiner la spéculation en pénalisant les premières reventes, mais cette stratégie s’est révélée inefficace. Les sites d’enchères comme Bring a Trailer sont devenus des foyers pour ces transactions, les ZR1 à faible kilométrage commandant des prix bien supérieurs à leur prix d’autocollant. Il ne s’agit pas seulement de passionnés prêts à payer un supplément ; c’est un pari calculé sur une voiture de production limitée qui est déjà en train de devenir une pièce de collection.
Résultats des enchères : les primes dépassent 70 000 $
Les ventes récentes révèlent l’ampleur de la majoration :
- Un Seal Wolf Grey ZR1, parcouru seulement 137 milles avec 19 265 $ d’options (totalisant 205 460 $ PDSF), n’a pas réussi à atteindre sa réserve lors d’une offre de 360 000 $. Le concessionnaire a tenu bon, indiquant un prix indicatif encore plus élevé.
- Une autre ZR1, avec seulement 40 milles au compteur et une vignette de 214 800 $, n’a pas non plus réussi à se vendre à une offre de 333 000 $.
- Un ZR1 s’est vendu 278 500 $ contre un PDSF de 222 990 $, générant au vendeur plus de 55 000 $ de profit pur.
- Un autre exemple a changé de mains pour 290 000 $, rapportant au vendeur près de 70 000 $.
Ces chiffres démontrent que les acheteurs sont prêts à ignorer les problèmes de garantie en faveur de l’obtention de l’une des premières allocations.
Pourquoi maintenant ? Rareté et battage médiatique
La popularité de la ZR1 est alimentée par plusieurs facteurs : une production limitée, un marketing agressif et le battage médiatique général entourant la Corvette à moteur central C8. La sortie imminente du ZR1X, encore plus extrême, contribue également à la demande, alors que les passionnés se précipitent pour obtenir le statut de « première édition ».
Cependant, le marché pourrait déjà se refroidir. L’arrivée du ZR1X vole une partie du tonnerre du ZR1, et les rumeurs concernant d’autres améliorations du C8 suggèrent que le produit phare d’aujourd’hui ne restera peut-être pas le summum longtemps. Cette dynamique crée une fenêtre d’opportunité pour les flippers, mais comporte également un risque de rendements décroissants.
La volonté de payer de telles primes malgré les risques liés à la garantie met en évidence le statut de la ZR1 en tant qu’objet de collection recherché, et pas seulement en tant que voiture haute performance. Le marché se stabilisera probablement à mesure que davantage d’unités seront disponibles, mais pour l’instant, les premiers utilisateurs en profitent.






















